[Deck] Aggro/control/combo/End Times - 2e CF 2014 + Compte-rendu

[J'ai passé pas mal de temps à taper mon compte-rendu juste après le CF, et commencé à rédiger les explications initiales, puis à force de procrastination je l'ai laissé de côté. Ne pouvant pas venir ce week-end, je me suis donné aujourd'hui pour mission de le terminer : qui sait, ça donnera peut-être une idée de 2e deck à quelqu'un. Bon jeu à vous, en tout cas !]

Pendant quelques semaines avant le CF, j'ai essayé par tous les moyens de trouver une nouvelle combo, ou une synergie de cartes suffisamment neuve et puissante pour à la fois surprendre mes adversaires et être capable de sortir vite. Si à force de remuer les cartes dans tous les sens je suis bien parvenu à dégoter un certain nombre de combos-complètement-improbables-mais-je-gagne-en-un-tour-alors-que-j'avais-rien-fait-avant-tralala, celles-ci demandaient ou bien trop de cartes, ou bien trop de ressources pour être vraiment compétitives, voire des conditions très particulières sur le deck adverse : bref, c'est fun mais pas fort.

Au diable la surprise, je choisis donc adapter mon deck fétiche pour le CF : il s'agit tout de même DU deck que je maîtrise en ce moment le mieux, et je sais qu'un grand nombre de joueurs ne s'attendront pas à la manière dont je joue les morts-vivants, ou à certains tricks que j'y ai incorporés. (Déjà, quand on les connaît c'est pas évident, alors par surprise...)

La decklist :

Total : 54 cartes.  

Unités (32).

 3x Prince démon.
  4 pouvoirs pour les rips et les Sombres acolytes, permet de sacrifier les unités ramenées par nécromancie, et combo.
 2x Emissaire d'outre-tombe.  
  Un weenie pas franchement terrible, mais permet d'augmenter sa défausse pour End Times, chercher LE thon que l'on veut réanimer tout en donnant des tokens au Prince démon, et surtout : indispensable à la combo. En gros, cette unité toute pourrie est l'un de mes "finishers"
 3x Moine de la peste.  
  Principal trick du deck, et sans doute l'unité la plus indispensable : permet de se meuler, et surtout rend Nehek absolument infâme (ne pas oublier qu'on ne "nomme" une unité que lors de la résolution, et non lors du déclenchement de l'Action). J'ai vu quelques decks intégrer l'ingénierie avancée, mais elle est bien moins efficace que le moine, et il s'agit d'un soutien (pas bien pour ET et les bats).
3x Nuée de chauve-souris.
  Ça tape fort, en cas de double attaque ça tape encore plus fort, ça meule et ça donne End times début du T2. Indispensable.
1x Corb.
  D'habitude je ne le joue pas, le moine de la peste l'ayant remplacé. Mais pour un CF, où tout est possible, Corb reste une très bonne carte pour flinguer un départ adverse, ralentir une combo, et surtout protéger ses unités. Face à l'empire, une fois l'élite d'Osterknacht nommée, on est tranquille un moment. Synergique avec Nagash.
1x Mannfred.   
  +1 corb, donc -1 Mannfred. Autre unité très polyvalente, intégrée au deck principalement pour gérer les défausses (contrant les réanimations adverses, le liber mortis ou stand your ground). Permet ainsi de jeter un thon pour le réanimer, ou donner un boost au sombre acolyte que l'adversaire n'aura pas forcément vu venir. Avec une seule unité en défausse adverse, permet aussi de me séparer du nombre de cartes de ma main que je souhaite (pour End times, ou vider ma main si je peux m'auto-meuler avec Vlad sans avoir le prisme).
 3x Sombre acolyte.  
  La meilleure unité undead, sans aucun doute. Et pour arranger le tout, c'est un vampire.
 3x BDK.  
  No comment. + Vampire.
2x Orc warboss.   
  Permet d'attaquer deux fois, donc de brûler deux zones en un tour. Au pire, c'est une cible pour l'adversaire quand j'ai un plan B.
3x Seigneur revenant.   
  Il est certes un peu cher, mais indispensable. BDK a besoin d'attaquer pour tuer et peut se faire corrompre. Pas lui. Permet aussi de raser un board entier après End times (voir plus bas).
 2x Grimgor.  
  Seulement en x2 parce que c'est un héros, et qu'il me fallait de la place. Si le deck était plus orienté réanimator, je l'aurais joué en x3.
3x Monstre des profondeurs.   
  L'un des meilleurs thons du jeu, permettant du contrôle récursif, en attaque ou en défense, et qui me donne plusieurs games.
 3x Buveur de sang.  
  5 pouvoirs, bypass le cancel. Il a toutefois du mal à rester sur la table sans End times à cause de son forcé. En orientant le deck sur la combo et non sur l'aggro, il peut tout à fait être remplacé par l'abomination skaven (seule autre carte à 5P pouvant se jouer dans n'importe quelle zone), que je jouais à l'origine à la place du prince démon.

Légende (3).

Vlad von Carstein.   
  Forcément, c'est la carte maîtresse de la combo, mais il me sert avant tout à me stabiliser en ressources et en pioche, à profiter d'Arcane Power, et à porter l'artefact.

Tactique(12).

 2x Arcane Power.
 Peut tout à fait se jouer en x3. Permet généralement de récupérer End times ou le prisme. Parfois autre chose. En début de partie, donne une carte de plus. Et c'est un sort, donc synergique avec le moine pour aller plus facilement rechercher LA carte dont on a besoin.
 3x Nehek.
 Les développeurs auraient dû relire le texte du moine avant d'en faire un sort.   Attention tout de même : lorsqu'on prépare son deck, il vaut mieux choisir ses thons préférés et les jouer en x3 plutôt que de se faire une réserve de thons toolbox. Le moine n'est pas toujours présent, et dans ce cas il est particulièrement utile de jouer sur les stats pour avoir un maximum de chances de sortir une unité.
 3x Arrachez les têtes !
 Assez évident.
 1x End times. (Restreinte)
 Même en x1, et restreinte, il n'y a pas mieux, car c'est la seule carte que je connaisse qui (pour un coût de 0 !) donne la victoire 95% des cas une fois jouée. Je ne perds presque jamais de partie lorsque je la trouve en main de départ.
 1x Réanimation.
 En x1, car il équivaut ici à 1 liber mortis, sans être une carte morte en début de partie. C'est aussi un sort, au passage.
 2x Gaze of Nagash.
 Je l'ai ajoutée pour le CF. D'habitude, ça fait une réanimation et un AP en plus, mais je ne regrette vraiment pas ce choix. Encore un sort, d'ailleurs.

Soutiens (7).

 3x Monastère retiré.
 Généralement LA carte que je cherche à avoir en main de départ. S'il n'y en a pas en défausse, c'est un quasi mulligan systématique pour en avoir un. 5 ressources, c'est Vlad qui revient, un Seigneur revenant, un vampire + nagash, deux moines de la peste + nehek, etc. Indispensable.
 2x Château de Drakenhof.
 Deux cartes de plus pour avoir 5 en royaume, mais à ne jouer en départ que faute de mieux, ou face à certaines factions (HE, DE, skaven, ou undead) connues pour avoir du mal à gérer les soutiens. Il fait sinon office de Mannfred bis pour gérer la défausse adverse, permet de protéger ses unités undead, de se protéger d'une meule sans Vlad et de ramener une unité à gros pouvoir en top défausse pour le sombre acolyte (pas toujours prévu par l'adversaire).
 2x Prisme catalyseur.
 Combo, mais pas que. Permet de rentabiliser les innombrables thons de sa main, jusqu'à les payer plein pot. Oui, j'ai déjà sorti un bubu en payant 13. Ne pas oublier non plus que toute unité ayant nécro revient avec le prisme à la jouer gratuitement. Bref, encore plus utile qu'un liber mortis.

Comment le jouer ?

1) Sa défausse.
Tout d'abord, bien gérer sa défausse initiale. S'il est évident qu'il faut placer les plus gros marteaux en top défausse, ne pas oublier de mettre Vlad en dernière position s'il sort, et de manière générale tous les soutiens et tactiques dans le fond. En cas de Fin des Temps, on a ainsi plus de chances de conserver Vlad, et de remettre un maximum d'unités dans le deck. On peut aussi décider de se la jouer grosse fouine, en laissant une tactique ou un soutien en top défausse, pour "cacher" les 5P du bubu, mais bon...

2) Sa main de départ.
Bien sûr, on peut avoir des mains de départ complètement dégueulasses, donc faut déjà pas hésiter à garder une main "potable", et ne pas faire la fine bouche. Je recherche toutefois en priorité à trouver au moins l'une de ces configurations :
 -> Monastère retiré ou Drakenhof (en fonction de l'adversaire). A moins de n'avoir à côté de cela que des thons sans Vlad en main ou en défausse, on garde.
 -> End times. La carte à elle seule justifie souvent de conserver sa main. Très rarement, il vaut quand même mieux la refaire. Mais entre les bats, nehek, l'émissaire et le contrôle adverse, on a a priori toutes les chances de pouvoir le sortir au plus tard début du T3.
 -> Plague monk + Nehek. Un choix un poil risqué s'il n'y a rien d'autre, mais qui est de toute manière plus payant que la bourre au Nehek à l'aveuglette.
 -> Un sombre acolyte, avec au moins une unité à 3  en top défausse. Généralement bien boosté, c'est une très bonne option en royaume si l'on est joueur 1, en royaume (risqué) ou CdB si l'on est joueur 2, en quête si on n'a vraiment pas le choix. On serre les fesses quand on le joue, mais si l'adversaire n'a rien pour le gérer, je vois pas comment mieux débuter la partie.

Bien d'autres cartes peuvent aider aux départs, comme Arrachez les têtes !, deux nehek ou du Corb, mais il vaut mieux qu'il s'agisse de bonus, et non d'arguments en soi pour conserver sa main. Après, si on a déjà fait mulligan... bah comme toujours : on assume.

3) Les stratégies.

Le plan A, L'aggro.
Il s'agit de la manière la plus simple de jouer le deck, mais c'est souvent ainsi qu'on gagnera. Les principaux générateurs de dégâts : RIP, nehek, les bats et le sombre acolyte. Et bien sûr, on pioche dans la boîte à thons, qu'on paiera hors rip/nehek/rea avec le prisme.

Le plan B, la combo.
Je sais bien que la version prisme + chariot est à la fois plus simple à mettre en place, et moins risquée. Seulement voilà, le chariot est un soutien, et pas forcément très utile en main de départ. Du coup, j'ai opté pour une version demandant une carte supplémentaire, mais plus polyvalente : Vlad + Prisme + Prince démon + Émissaire d'outre-tombe. Comme pour le chariot, on vide sa main pour gagner ce qu'il faut en ressources, et avec le Prince démon on sacrifie puis on rejoue l'émissaire depuis la défausse, avec un coût de 2 pour meuler de 4 (même ratio que le chariot donc). L'autre avantage de l'émissaire, c'est qu'à la différence du chariot je peux le jouer depuis la défausse. Avec Vlad, ça fait deux cartes de combo qui peuvent se faire meuler ou défausser de la main sans le moindre regret.

J'y gagne également un meilleur ratio d'unités dans mon deck pour les bats et End times, et la place pour le prince démon, particulièrement utile une fois sur la table.

Le plan C, End times.
  Quelques petit conseils pour ne pas gâcher la tactique, et maximiser ses chances de sortir du thon :
  -> Si possible, toujours la jouer au début de son tour.
  -> Si Mannfred est sur la table, jeter les plus gros thons de sa main en défausse avant de la jouer. (Ne pas oublier qu'une unité dans la défausse adverse suffit pour jeter ce que l'on veut.)
  -> Si Drakenhof est sur la table, remettre les thons non-undead et non affectés par End Times dans son deck avant de lancer la tactique.
  -> Si de nombreux pouvoirs sortent, ne pas forcément mettre tous les thons en btf. Si on a la possibilité de jouer Vlad et le prisme, ça prime sur l'aggro, donc 6 pouvoirs à ajouter en royaume, et tout le reste (ou presque) en quête, et la partie est dans la poche.

Le plan de survie, le contrôle.
Il est parfois nécessaire de tempérer ses ardeurs, et oublier le rush aux bats pour ne pas se prendre le retour de flammes. En dehors du simple fait de jouer le wight lord, BDK ou un monstre des profondeurs, les principales options :
 -> (Plague monk + nehek) pour contrer une attaque (en particulier face à une attaque de légende).
 -> Vampire + nagash, à jouer presque systématiquement après la pioche de l'adversaire.
 -> Corb après nagash.
 -> Et mon préféré, surtout après End times : Vlad + prisme + Prince démon + Wight lord. Raser le board alors qu'on vient de charger l'adversaire en unités, de quoi jubiler !


Rondes.

Ronde 1 : Pumpkin 2-0

Je me souviens de lui : d'un abord très sympathique, au CF de l'an passé (en partie amicale, après les rondes,) il m'avait mis un 2-0 sans appel avec son deck elfe noir. Je vois qu'il joue skaven, et même si ça cogne sec, je préfère ça au contrôle direct.

Bref, je me souviens assez peu de la première manche, mais j'ai la chance de commencer, peux poser un monastère ou un acolyte T1, tandis que lui joue son soutien skaven et des développements, révélant par là même sa restreinte. Dans la suite de la partie, je lui interdis innovation avec Corb, défausse ce qui ne me plaît pas via Nagash après sa pioche, et lui brûle une zone en premier. S'il me brûle dans la foulée, ayant débuté l'agression je l'emporte sans grande difficulté.

La deuxième, c'est autre chose. Après avoir posé mon monastère, il me brûle une zone (la quête je crois) dès le tour 2. Je pioche une carte, retourne ma main : rien pour le contrer. Je décide alors de tenter le tout pour le tout : j'ai besoin d'un rip ou de nehek, et il doit y en avoir encore 6 dans le deck. Je joue mon moine de la peste en royaume et arcane power pour chercher l'une de ces cartes dans une profondeur de pioche de trois. Et ça paye, puisque j'obtiens nehek. J'attends son attaque suivante, vérifie ma défausse, et décide de jouer Nehek avant que ses attaquants soient déclarés. Je regarde une nouvelle fois mon deck, découvre un truc inutile ET un monstre des profondeurs : LA carte que je comptais nommer. J'envoie donc le monstre en quête et empêche ses unités d'attaquer. (Il s'agissait des deux unités balançant d'autres skavens au casse-pipe, et il avait sa quête en jeu avec un raton dessus.) A partir de là, je suis enfin à même de temporiser la partie. Je joue une nouvelle fois Corb, augmente encore mon royaume, commence à attaquer, et conserve de quoi défendre.
Je joue Nagash à son tour pour défausser Thanquol ET le tueur skaven, vois les expériences sur la malepierre qu'il risque de jouer. Qu'à cela ne tienne, j'ai conservé un RIP pour mon dev-bubu de champ de bataille, qui meurt misérablement sous l'assaut d'une seule petite unité boostée à l'expérience et à la quête, me forçant à encaisser 9 dégâts directs, puis 9 indirects, mais je tiens bon, et finis par l'emporter.
Petite erreur de mon adversaire sur la partie : via Nagash, j'ai aussi pu voir qu'il jouait le Vent glacé. S'il avait eu l'idée de le faire sur mon monstre des profondeurs lors de mon tour, il aurait cassé LA carte qui l'empêchait de conclure.

Cool en tout cas, une première victoire !

Ronde 2 : Adeptus 2-1

En général, je ne crains pas vraiment les nains en undead, n'ayant jamais perdu la moindre partie dans ce match-up. Seulement voilà, c'est un deck Kazador explosif, que je connais très bien pour l'avoir moi-même joué (copié directement depuis sa decklist,) afin d'apprendre à jouer correctement cette faction. Je sais donc qu'il ne souffre pas le moindre du monde du manque de patate des decks nains plus classiques, et crains qu'il ait conservé ses désertions. Je sais que je ne dois pas me foirer, et suis particulièrement stressé, alors que mon adversaire se montre d'un calme vampirique.

Bref, on fait le tirage : chouette, je commence à nouveau, et avec une main de part excellente, puisque comprenant notamment un monastère, Nagash et surtout End times. Je suis le joueur 1, et n'ai rien pour défausser des cartes, mais je n'ai nul besoin de me précipiter, ayant suffisamment de cartes pour ruiner la stratégie de mon adversaire : Mannfred, Corb et Nagash. Sur un Nagash après sa quête, je lui défausse d'ailleurs Kazador et stand your ground, histoire d'enfoncer le clou. Le tour d'après, je décide de me mettre à l'attaque, en envoyant les bats pour préparer End times, et en jouant Corb pour lui interdire Pèlerinage, voyant les développements s'accumuler dans sa quête. Je sais qu'il ne jouait pas cette carte dans son deck d'origine, mais c'est la seule carte pouvant vraiment  me poser problème, une fois gratuite. Après un End times réussi, il concède logiquement.

Lors de la seconde manche, c'est autre chose. J'ai une première main remplie de grosses bestioles, que je refais logiquement, et ne parviens pas à topper un monastère. Seul le sombre acolyte me permettrait de lancer mon économie. J'hésite à l'envoyer en CdB, histoire de ne pas le jouer pour rien, mais sachant pertinemment que coller quelques dégâts ne me ferait en rien gagner la partie, je  le pose en royaume en espérant qu'Adeptus n'ait pas à sa disposition ce qui suivra immanquablement : la rune majeure de rancune. A partir de là, je ne peux rien faire. Seul un rip en quête me sortirait potentiellement d'affaire, mais un dev en quête et des ressources, c'est un peu gros. Adeptus conserve deux ressources. C'est aussi un peu gros, mais je n'ai pas vraiment d'autres options. Je le regarde, il me regarde, on se regarde. RIP ? Démolition ! Pendant ce temps, Kazador sort via stand your ground, et boosté aux hormones il conclut logiquement sur mon impuissance.

Bon, c'est reparti, mais je recommence. Une très bonne main de départ cette fois ci, avec le monastère et le sombre acolyte, que je pose en quête pour profiter d'une pioche plus importante. Je récupère assez rapidement End times, mais préfère encore une fois ne pas me précipiter, et me poser tranquillement tout en gênant au maximum mon adversaire, en jouant notamment Mannfred et un moine de la peste, qui attend son heure. Je vois qu'Adeptus choisit de conserver trois ressources lors de l'un de mes tours, attendant sans doute le moment optimal pour flinguer le plus d'unités possibles. Je joue donc un regard de Nagash sur mon sombre acolyte, pour le forcer à jouer sa rancune précocement : il n'a pas vraiment le choix, et la joue en réponse : seul l'acolyte succombe. Je vois qu'il regrette d'avoir été trop gourmand, et de ne pas avoir joué sa rune avant ma pioche. Je ne vais pas m'en plaindre, d'autant plus que Nagash me permet lui défausser une unité de la main, histoire de balancer Grimgor en défausse via Mannfred, et de le ramener via réanimation. Je profite de son asphyxie pour jouer End times en début de tour et l'amener à concéder.

Rasséréné par la pause, et fortifié d'un bon départ, j'entame l'après-midi avec bien plus de sérénité.

Ronde 3. Myrkai 2-1.

Un joueur que je ne connaissais pas du tout, pour une faction qui ne m'inspire guère. Advienne que pourra. Je perds au tirage, mais mon adversaire, focalisé sur son faible score au dé, pensait l'avoir perdu. Bien sûr, je n'allais tout de même pas en profiter, donc je lui rappelle mon propre résultat.

Bref, je me souviens peu de la première partie, si ce n'est que mon deck se déroule tout à fait correctement. Je ne me souviens pas avoir joué End times, mais n'en ai pas vraiment besoin pour l'attaquer. Myrkai joue les informateurs elfes noirs tout en m'avouant ne jamais retenir les nombres (j'avoue...) et fait effectivement quelques erreurs lorsqu'il doit en annoncer.

Lors de la seconde, je peine. Un soutien en royaume, mais pas grand chose d'intéressant en main. Je décide alors de l'attaquer, sachant qu'au tour suivant je pourrai aligner 3 bats en CdB. Il me manque un dégât pour le brûler, et il joue dans la foulée les cultes du plaisirs. De quoi me ralentir salement, et je ne l'avais pas vu venir ! À partir de là je peine et mon adversaire attaque à l'expérience sur la malepierre, dur. A son tour de jeu, il regarde ses cartes, compte, recompte, et semble peiné de ne pas pouvoir me brûler en cas d'attaque globale. Je remarque qu'il oublie de prendre en compte ses reines matriarches, qui pourraient profiter de ma phase de quête pour infliger à ma capitale le point de dégât qu'il semblait lui manquer. Il décide alors de jouer en défense, avant de se rendre compte, un peu tard, de son erreur. Heureusement pour lui, je ne pioche de toute manière rien de jouable, et concède logiquement.

Je ne me rappelle plus vraiment de la troisième, mais sachant cette fois ci qu'il jouait la quête, et avec une main de départ plus intéressante, je l'emporte assez facilement, Vlad et sans doute Arrachez les têtes ! m'aidant à finir et à bypasser les cultes.

Et de trois !

Juzam   2-1.

Je ne me rappelle plus si je gagne au tirage (il me semble), mais je commence mes deux premières parties de la même manière : un monastère, ce qui semble le désoler. Je connais bien son deck, encore un classique que j'ai copié l'an passé. Je vérifie donc ses ressources, histoire de savoir quand m'attendre à la venue du grand Kairos. Les deux premières parties sont épiques, et je pioche pas mal. Voyant que j'ai parfois du mal à me décider, Juzam joue des Actions accélère pour moi : « je sacrifie une unité, et détruis ton dev en CdB » : toute unité jouée arrivera corrompue. Bon effectivement, ça simplifie les choses.

C'est l'adversaire avec le plus de cartes pour gérer mes agressions, mais j'attaque assez sèchement, sachant très bien que ses soutiens peuvent me causer des problèmes. Dans l'une des parties Vlad se trouve avec le prisme. J'ai pas mal de cartes en main, et j'aimerais bien alimenter un peu ma défausse pour préparer End times, je tente le coup, mais End times part en défausse : bon, ça donne quand même 10 ressources.

Dans tous les cas, je gagne la première comme une fouine : j'attaque sa quête assez fort avec un orc warboss, payé plein pot. Juzam ne pense qu'à une chose : lui, il survivra pas ! Et du coup ne se pose pas même la question de stopper le reste, sûr de lui de me finir à son tour, via son Kairos déjà posé et le buveur qui devrait suivre. Sauf que j'ai aussi joué deux RIP sur deux de ses devs en CdB, qu'il retourne, sans vraiment comprendre que ça redonnait 9PV à une zone avec 9 dégâts.

Dans la seconde, c'est vraiment le temple profané + den qui me posent problème, mais une zone est brûlée et l'autre ne tient qu'à un fil. Et là, je jubile : paf, je ramène mon Seigneur revenant pour te tuer un dev unité, et du coup Vlad attaque et te colle les deux points qu'il manque ! Ben oui, mais je défends avec le dernier dev-unité qu'il me reste, et il défend à 2 PV ! Et flûte, je suis bête. Bon, à un dégât ça passe pas.

Début de la troisième manche, j'ai le choix entre un monastère, et un sombre acolyte à +4 ou 5P en royaume. Le seul risque, c'est seeds of chaos, mais bon je commence, et ça a 3 de loyauté. Au pire je joue l'acolyte, il le pète et je place le monastère. Ça se tente. J'ai bien fait, le deck de Juzam s'est acharné à ne lui délivrer que ses pète-soutiens, complètement inutiles face au mien. Je lui brûle facilement une zone, entame bien la seconde, lorsque la time retentit.

Il me fait croire qu'il souhaite une égalité, puis concède. Quel bout-en-train ce Juzam.

Avec 4 victoires, je suis en tout cas assuré d'aller en top, et pour que ce soit parfait, on m'annonce Egrimm pour la manche suivante.

Ronde 5. Egrimm  

Je rencontre donc mon adversaire préféré, Egrimm, pour une partie logiquement très intense, connaissant tous deux très bien le deck de l'autre, la plupart des tricks, etc.. Si je suis ravi de l'affronter en dernière ronde, c'est malgré tout mon pire match up. Non seulement parce que l'effet de surprise est inexistant, mais aussi et surtout parce qu'il s'agit de l'un des rares decks ayant des contres naturels à mon setup monastère + Vlad : désertion est certes déjà présent en x1 (je me le prendrai au moins une fois à chaque manche,) mais il faut aussi compter sur Grimgor qui ne cible pas les soutiens qu'il détruit, et l'embuscade snotling qui lui permet de tuer Vlad sans s'embarrasser de son retour au tour prochain. En plus, il commence. Bref, c'est pas gagné.

Ayant surtout notre bataille finale en tête, je me rappelle assez peu des parties, si ce n'est qu'à la seconde, après une défaite il me fait une sortie du feu de dieu, attaque-pioche attaque-pioche, et qu'à la troisième il me faudra jouer deux End times consécutifs (le premier ne rapportant qu'un sombre acolyte, certes boosté à +5 grâce au buveur de sang. En gros, il m'a servi à ramener Vlad et à jouer AP à la fin de son tour pour repiocher End Times. Non mais !

Tables finales :

¼ de finale. La Mouette.

Tiens, ce sera le premier match « miroir » que je fais avec cette faction. Je vois à sa défausse initiale qu'il joue une version plus agressive, car plus orientée undead, que la mienne. On va bien voir.

La première manche est une catastrophe pour lui, contre laquelle il ne peut pas faire grand chose : j'ai Mannfred en main, que je joue dès le tour 1 en royaume pour profiter de sa défausse comprenant 4 unités. Il pose un soutien, et au tour 2 Mannfred a déjà trois tokens sur lui. Tout s'enchaîne ensuite très bien : il commet l'erreur (mais peut-être n'avait-il pas d'autre choix en main) de jouer le lord of the dead sans avoir géré Mannfred, qui va s'empresser de remettre en réponse l'unité sous son deck. J'interdis le seigneur revenant avec Corb pour le protéger, et il perdra un tour à poser un BDK pour gérer mon Corb. Pendant ce temps là, je l'agresse, et le finis en attaquant une zone déjà enflammée avec les bats et l'orc warboss, histoire de bien charger les bats avant de les renvoyer brûler le royaume.

La seconde ne se passe pas du tout pareil, se jouant aux Neheks. Il en joue 2 T2, et sort une terreur abyssale qui vient me brûler une zone. J'en joue deux également à la suite, une à mon tour et l'une dans le sien, mais malheureusement sans moine de la peste. Rien ne sort, GG.

Lors de la troisième, le cauchemar pour lui recommence. J'ai End times en main de départ, je pose Drakenhof T1, Mannfred en quête T2. Je me pose, et le contrôle. Il découvre le trick me permettant de jeter ce que je souhaite avec une seule unité dans sa défausse par la suite : je jette deux buveurs de sang juste avant de jouer End Times. Il ne reste alors qu'une carte dans ma défausse, Vlad. Après la Fin des temps, je m'assure 9 ressources en royaume, et presque tout le reste en quête : je peux logiquement lui brûler ce que je veux, mais pourquoi s'y risquer ? Je mets tranquillement en place la combo après lui avoir défaussé les deux dernières cartes de sa main via Nagash, et gagne sans la moindre crainte.

½ finale. iGogol HE

A priori, à quelques cartes près il connaît mon deck, je connais le sien : nous nous sommes affrontés à Rennes. Il gagne au tirage. Sachant qu'au plus tard au T3 j'ai une zone brûlée, je sais donc qu'il ne faudra pas tergiverser longtemps.

Je ne me rappelle plus de tous les détails, mais globalement je lui brûle son champ de bataille (ou son royaume ?) avant qu'il ne m'agresse, avec un BDK et des bats en jeu (il faut dire aussi que son temple de Vaul posé T1 m'aide un peu). Il pioche énormément, mais ne semble pas satisfait de sa main (le mage de la tour blanche ne doit pas venir). Il réfléchit, tourne ses cartes, et là : what ? Pourquoi me joue-t-il trois regard du chat sur mon BDK ? Je gardais Nagash pour le tour prochain, et c'est le seul vampire en jeu, mais comment pourrait-il s'en douter, et quel intérêt ? Ça lui donne des tokens sur GtW, mais pourquoi ne pas le faire sur l'une de ses unités ? Un coup de génie ! Il joue ensuite le jugement de loec sur mon BDK, envoyant ses attachements en défausse, lui donnant un nombre suffisant de sorts défaussés pour jouer son dragon, le transformer en porte-avions, et profiter de GtW pour démultiplier les sorts. Je n'ai pas de mage, mais un dragon boosté aux hormones venant me raser une zone.
A mon tour, je ne peux gérer son dragon, et me dois donc de le brûler. J'attaque beaucoup plus sec qu'il ne le pensait, et il me faut au minimum 3 unités sur ma bats pour brûler sa quête. 4 sortent, je gagne. Mon adversaire semble s'en vouloir : il m'explique après qu'il aurait pu, dû, jouer un réveil du mage dragon sur l'une de ses unités en quête, et qu'il a préféré la garder pour son mage.

La seconde est en revanche sans appel. Même en me montrant agressif, je sors bien moins rapidement qu'iGogol, son mage fait des merveilles, je dois concéder.

Troisième manche, à moi de commencer. Ma main (après mulligan je crois) est excellente : End times ! Je n'ai rien pour défausser T1, n'attaquant pas, alors je tente de lui pourrir son départ en interdisant le temple de Vaul T1 (il a toujours commencé ainsi). Il pose son village racial et le mage valeureux à la place, dommage. J'aurais sans doute dû annoncer le mage de loec, ou son porte-avion. Il aurait au moins dû dépenser un jugement plus ou moins dans le vent.

Il m'agresse et me brûle en premier, mais doit le faire avec 3 ressources, donc sans mage de loec. Parfait, en début de tour je joue End times, et si ma sortie est juste énorme, j'ai tout de même la surprise de voir deux mages de la tour blanche venir rejoindre le premier, et un mage de loec se poser en quête.
Avec son mage, je sais que je ne pourrai pas obtenir ma double attaque, et la combo n'est pas disponible. Je ne lui brûlerais donc qu'une zone. J'ai sorti deux monstres des profondeurs en quête, et la solution est simple : interdire à ses trois porte-avions d'attaquer au début de son tour, alors qu'il n'a pas de ressource pour jouer un bouclier. Seulement, pour ça, faut gérer le mage de leoc. J'attaque donc sa quête avec deux BDK sur loec, tous deux annulés ; j'ai gardé Nagash pour le forcer encore à annuler, et il doit finalement annuler le sacrifice de l'orc warboss en retournant son mage. Pfui !
Je suis parvenu à mes fins, et peux empêcher ses mages d'attaquer (+ un pimpim en quête, parce qu'on sait jamais) et la partie est finie.

Ayé, je suis en finale !

Finale : Egrimm.

La première manche, même si j'ai fini par la perdre, reste ma plus belle bataille de la journée, donc de l'année.

Cette fois-ci, à moi de débuter. Après le monastère, et son départ, je me doute que je risque de me prendre comme en rondes rapidement une grosse attaque avec la tactique à pioche. Je décide donc de jouer deux moines de la peste en royaume, et de garder une ressource, histoire de le faire douter. Ça marche ! Il ne peut logiquement pas se permettre d'envoyer Wurrzag au casse-pipe, même si je n'ai pas Nehek en main. Je gagne donc des tours, le temps qu'il parvienne à me les gérer, mais lui aussi a de quoi me ralentir. Il finit par poser Wurrzag, et je ne peux m'en débarrasser (écartez-vous). Il pose ensuite le liber, c'est vraiment mal barré. Je pioche alors End times. Je sais que si je le joue au début de mon prochain tour, j'ai probablement gagné. Le problème, c'est que mon champ de bataille ne tient qu'à quelques développements, donc mort en cas de rituel + Grimgor, et qu'il joue la tactique pour attaquer deux fois. S'il ranime deux thons de ma défausse à son tour, c'est fini. J'attaque Wurrzag par sa quête avec tout ce que je peux. Il veut faire un rituel, sans doute pour conserver le double liber à son tour, puis se ravise (probablement pour garder rituel + grimgor en CdB) pour ramener l'un de mes monstres des profondeurs. Le faisant logiquement avant la déclaration de mes attaquants, je n'ai pas le choix : End times pour flinguer Wurrzag. Ça passe, mais à son tour : vomi de troll, et tout est à refaire.
Rincé par son vomi, je ne pioche plus, et conserve un rip pour ses pimpims. Il décide malheureusement d'attaquer mon royaume au lieu de ma quête, tous deux fournis en devs, alors qu'un prince démon se trouve caché en royaume. Je brûle. Il a gagné des ressources avec ses raiders, je décide d'en faire de même pour jouer un premier RIP en CdB (monstre des profondeurs,) puis au tour suivant un second en quête, dans l'espoir de tuer ce qu'il lui reste en force de frappe, en retournant le buveur de sang, alors qu'il avait joué la double attaque en début de tour. Malheureusement, il lui reste tout juste une ressource pour jouer écartez-vous et sauver ses trois unités. A mon tour, je n'ai quasiment plus aucune carte dans mon deck, ma dernière chance reste donc de dépenser mes cinq ressources en ramenant Vlad.
S'il ne me tue pas, je me dis que je gagne à la meule. A son tour de jeu, je me rends compte qu'il ne reste en réalité que trois cartes dans mon deck. J'ai juste le prisme en main, mais n'aurai pas le temps de le jouer ! Je m'auto-meule lors de ma pioche ! Dans tous les cas, son attaque porte, il me brûle la quête, et finit le champ de bataille comme prévu avec Grimgor.

Cela faisait bien trois tours que je voulais poser Vlad pour gagner à la combo, mais j'avais l'impression de n'avoir jamais le temps de survivre un tour de plus, et j'avais raison : c'était plié.

Une manche de perdue, après une heure de batailles acharnées.

Pour la seconde, c'est autre chose. Je sors bien aidé d'un monstre des profondeurs en quête, et s'il arrive à poser Wurrzag et le liber le même tour, je le tuerai le tour d'après : la meilleure chose qu'il puisse ranimer en défense, c'est mon seigneur revenant, incapable, attaquant via le royaume, de tuer tout en défendant. Le plus dur est fait, et Egrimm concède assez rapidement.

La troisième non plus n'est pas aussi épique que la première. End Times est en défausse, et si je sors correctement, avec un moine de la peste sortant un buveur de sang pour contrer sa première attaque, puis un monastère pour stabiliser mes ressources, Egrimm s'éreintera à piocher le plus possible pour toper désertion, ce qu'il finira par faire. Je n'ai rien pour relancer mon économie et partir de cet instant, je continue à jouer mais à moins d'un miracle qui n'arrivera jamais, je sais que la partie est perdue.

Lors de cette dernière manche, les possibilités ne manquaient pas, mais toujours avec un tour de retard (une embuscade snotling me forçant par exemple à jouer le regard de Nagash en réponse, me privant d'une attaque et d'un choix plus important).

Après sept victoires consécutives, je finis donc par m'incliner devant notre nouveau champion de France, qui n'aura pas démérité lors de ces joutes sanglantes et brutales.

Pour commencer à conclure, je dirais que n'ayant sorti qu'une fois la combo, alors même que je pouvais gagner de manière régulière, à la lecture de ces parties elle semble superfétatoire. Deux possibilités d'amélioration sont alors probablement possibles : 1) virer le module combo pour récupérer des cartes plus agressives (comme le thon skaven à 5P à la place du Prince démon) ou davantage de contrôle (réa, +1 Grimgor, +1 Corb...) 2) revenir à une base combo plus solide. Dans tous les cas, une chose à retenir : dans ce deck particulier, le prisme, même sans combo, est plus intéressant que le liber. Entre ramener un thon de ma défausse et en jouer 5 à mon tour, le choix est vite fait !

Pour vraiment conclure, c'était bien la plus belle session de jeu qu'il m'ait été donné de vivre : un grand merci aux organisateurs et à la prochaine !

La partie la plus épique fut certainement contre toi.
Perdre la première sur les 2 RIP, je ne m'y attendais tellement pas... Mais je me souviens que c'était très serré.
Tu gagnes au point prêt la première et tu perds de la même façon la seconde.

Sauf la 3ème manche où tu m'as marché dessus.
Il fallait voir ta tête quand je t'ai annoncé un draw alors que j'avais une zone brulée et quasi rien sur le board (et plein d'anti soutien en main qui ne servent à rien).
Tes yeux disaient : c'est pas possible, il se fout de ma gueule...
Mais bon, je venais de me faire casser les dents, j'avais bien le droit de rigoler un coup...

Je suis d'ordinaire assez sensible au second degré, mais visiblement pas dans des conditions de tournoi.

Pour la première, j'étais tellement focalisé sur Grimgor et l'impossibilité de le sortir que j'ai failli oublier que RIP pouvait en dernier recours servir de pète-dev, et amener le warboss ainsi, pour pas cher. Heureusement, je m'en suis tout de même rendu compte avant mon attaque.

En tout cas, le classique PD-Den-Temple est un très bon casseur d'undead. Sur l'une des parties, je n'en revenais pas de ne pas pouvoir gagner avec le prisme sur Vlad et autant force de frappe en main. C'est quand même dans ces cas là que la possibilité d'une combo fait plaisir, mais en l'occurrence il me manquait une carte pour la lancer (le Prince démon je crois).

En tout cas, j'ai vraiment apprécié ton jeu que je trouve vraiment plein de synergie.
Je pense que ce deck avec la version plus contrôle sans la combo.

De plus, je joue depuis des monk dans mon undead combo, c'est tellement bien que je comprends même pas comment je suis passé à côté. En fait si, c'est une carte skaven donc je ne la regarde même pas...

Le moine de la peste je ne le considère même plus comme un skaven à ce niveau là, à moins de me prendre désertion et de devoir protéger mon monastère.

Chouette compte rendu ! Je ne pourrai jamais oublier la tronche que tu as fait quand je t'avais posé mes attachements sur ton BDK. Ce fut tellement drôle !
Bravo Champion. Tu ne démérites pas ta deuxième place. La prochaine fois sera la bonne !

Faut quand même le reconnaître : du pur génie. C'était déjà pas con d'interdire la corruption sur le seul vampire présent sur la table, mais là... Quel artiste !

Sinon la suivante l'était déjà : sur cataclysme !

Bon ok, vu notre niveau sur ce format (incapables que nous étions de ne pas faire au moins une faute de règle par partie), le nombre de joueurs présents et le king making inhérent au genre, ça vaut pas pareil, mais bon... je vais pas faire le difficile.

C'est vraiment le deck le plus jouissif qu'il m'ai été donné je jouer à WI ! Comme tu dis y'a la combo, de l'aggro, et du Control. ça joue sur les 3 aspects, et c'est je crois un des seuls decks capable de faire ça.

Citation :

Il a gagné des ressources avec ses raiders, je décide d'en faire de même pour jouer un premier RIP en CdB (monstre des profondeurs,) puis au tour suivant un second en quête, dans l'espoir de tuer ce qu'il lui reste en force de frappe, en retournant le buveur de sang, alors qu'il avait joué la double attaque en début de tour. Malheureusement, il lui reste tout juste une ressource pour jouer écartez-vous et sauver ses trois unités.

Ce petit moment où j'hésite à garder ma ressource pour pouvoir jouer écartez vous je m'en souviens. J'hésitais entre poser une araignée de plus et être sur de passer la défense d'un éventuel défenseur à 3PV / 4PV. J'aurais perdu dans ce cas !

Sûr que t'aurais pas pu faire ton attaque démentielle au tour suivant, mais je gagnais pas pour autant : il aurait d'abord fallu ramener des necro pour les remettre en deck et augmenter ma pioche, jouer Vlad, qu'il puisse survivre un tour, piocher sans meuler, pour enfin meuler volontairement... Ça ou me contenter de te coller deux dégâts par tour. Pas sûr que ça passait:P

Dans le meilleur des cas, tu perdais à la meule avant moi. ^^

Non je perdais à coup sûre. L’araignée de ma main était la dernière unité de mon deck...Je ne pouvais plus te faire de dégâts.

Ah oui, et obligé de jouer Grimgor à ce moment là avec rituel, qui aurait été flingué à mon tour par un seigneur revenant. Bon, ben c'était LA dernière bonne décision à prendre de la manche. T'aurais quand même pu me concéder cette petite erreur après 55 minutes de lutte...

egrimm a écrit:

C'est vraiment le deck le plus jouissif qu'il m'ai été donné je jouer à WI ! Comme tu dis y'a la combo, de l'aggro, et du Control. ça joue sur les 3 aspects, et c'est je crois un des seuls decks capable de faire ça.

Il y a les Elfes Sylvains qui peuvent faire ça, maintenant !